Crises d’angoisse et troubles anxieux – Diminuer l’anxiété avec la sophrologie, l’autohypnose et l’hypnose
Les troubles anxieux se manifestent sous diverses formes tels que les phobies spécifiques, la phobie sociale, l’agoraphobie, le trouble panique, le trouble obsessionnel compulsif (TOC), le trouble anxieux généralisé (TAG), la crise d’angoisse aiguë ou attaque de panique, le stress post-traumatique.
Tout être humain a éprouvé des sentiments d’anxiété, d’inquiétude, lors d’un évènement stressant comme par exemple lors du passage d’un examen ou d’un entretien professionnel. Cependant, cette inquiétude va devenir pathologique lorsqu’elle s’installe de façon permanente et injustifiée. On parle alors de troubles anxieux et qui se traduisent par un sentiment généralisé qui n’émane d’aucun sujet en particulier.
Les crises d’angoisses et troubles anxieux sont bien souvent provoqués par des pensées qui sont sans cesse tournées vers l’inquiétude et la peur.
La peur est l’élément central à ces crises d’angoisses et troubles anxieux.
Qu’est-ce que la peur ?
A l’origine, la peur est une émotion tout à fait normale, qui peut être utile dans certain cas, notamment nous permettre d’éviter de nous mettre dans des situations dangereuses, voir mortelles.
Là où cela peut devenir problématique, c’est lorsque des peurs et inquiétudes génèrent des angoisses qui s’installent au quotidien et pouvant aller jusqu’à développer des crises d’angoisses aiguës et de panique.
La peur peut donc générer des symptômes d’anxiété. Et si l’anxiété est devenue excessive et qu’elle vous empêche d’accomplir des tâches quotidiennes normales, il est alors grand temps de faire quelque chose pour y remédier car, à force, on peut aussi rentrer dans ce cercle vicieux « la peur d’avoir peur »… En effet, il est possible de traiter la source de l’anxiété, et que l’enfant ou l’adulte reste, malgré tout, inquiet car « il a peur d’avoir peur », ce qui est bien différent de son angoisse d’origine.
L’anxiété et les différents troubles anxieux
Il existe différents troubles anxieux qui peuvent envahir un grand nombre de personnes toute au long de leur vie.
L’anxiété est un état émotionnel très désagréable qui se caractérise par des sentiments de peur, d’appréhension, d’alerte, d’hypervigilance et qui a des répercutions sur l’état physique, comportemental et psychologique, voir même psychique. Elle se manifeste par des symptômes corporels mais aussi par des symptômes cognitifs (trouble de la concentration/attention, trou de mémoire...), modification de l’humeur (irritabilité, nervosité…) et psychiques (troubles de la pensée tels que perte de contrôle, rumination mentale, idées obsessionnelles, rituels mentaux, idées noires…).
L'anxiété est considérée comme normale lorsqu'elle est une réponse adaptée à une situation réellement menaçante et qu'elle est contrôlable et tolérable.
En revanche l'anxiété est perçue comme pathologique lorsqu'elle constitue une réponse inadaptée en raison de son intensité, de sa durée, de sa fréquence, de la souffrance et du dysfonctionnement qu'elle génère.
On parle d’angoisse quand des symptômes physiques sont associés à ce mal-être : oppression thoracique, difficulté à respirer, gorge et ventre noués, palpitations, sueurs, vertiges ou sensation d’étouffer, crises de tétanie, symptômes digestifs…
L’anxiété peut alors empirer en attaques de panique ou crises d’angoisse répétitives. Ce trouble panique est un état d’angoisse extrême, intense et de durée brève. L’anxiété peut prendre une dimension telle qu’elle va générer une souffrance qui altère le fonctionnement de la personne dans sa vie courante avec des symptômes physiques se traduisant par des tensions motrices et une hypervigilance, ce qu’on appelle le trouble anxieux généralisé (TAG).
Et l’anxiété est aussi le terrain fertile pour les phobies, tel que la phobie spécifique (peur marquée et persistante d’objets, animaux ou de situations visibles), les phobies sociales (anticipation anxieuse et évitement de certaines situations sociales), la phobie scolaire, l’agoraphobie (peur des espaces où il pourrait être difficile de s’échapper ou bien d’obtenir du secours en cas de problème). L’anxiété peut également devenir obsessionnelle ou provoquer des compulsions (comportements ou actes mentaux répétitifs, « Rituel », pour chasser l’obsession de son esprit ou diminuer son anxiété). Ce mélange, idées obsédantes + compulsions + anxiété, provoque des Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC).
Une anxiété démesurée peut aussi survenir suite à un évènement traumatique, ce que l’on appelle l’état de stress post-traumatique (ou trouble de stress post-traumatique) et qui se déclenche après un temps de latence suite à cet évènement traumatisant lors duquel la personne a été directement exposée ou dont elle a été le témoin.
L’anxiété pathologique peut donc affecter la vie familiale, sociale, scolaire et professionnelle de la personne et augmenter les risques de dépression, d’addiction et de suicide.
Si l’anxiété s’inscrit dans le mental, l’angoisse, quant à elle, s’inscrit dans le corps.
Derrière l’anxiété et l’angoisse, se cachent nos émotions tel que la peur, la colère, la tristesse … et une fois ces émotions identifiées, nous pouvons avoir des réponses sur ce que la personne « cache » consciemment ou inconsciemment.
En quoi la sophrologie, l’autohypnose et l’hypnose peuvent vous aider
La sophrologie est de plus en plus recommandée par de nombreux médecins comme une alternative aux médicaments pour atténuer l’anxiété, lutter contre l’angoisse et les crises d’angoisse.
Les patients apprécient cette approche concrète, à la fois douce et active, destinée à l’apprentissage de techniques utilisables dans la vie quotidienne afin d’acquérir une autonomie et ainsi apprendre à s’auto-gérer soi-même. Alliée à l’autohypnose et l’hypnose, les résultats peuvent être probants et très positifs.
La clé est de pratiquer régulièrement les exercices proposés par la sophrologue afin d’avancer sur ce travail sur soi-même de façon significative et de créer des réflexes et automatismes.
C’est votre implication dans la pratique qui sera essentielle.
La sophrologue vous guide tout au long de cet accompagnement,
mais c’est vous qui êtes acteur de votre changement.
Une aide psychologique, en parallèle, est parfois nécessaire et conseillée pour compléter la démarche. Il est en effet conseillé de consulter un spécialiste dès lors que l’on ressent un état d’anxiété excessif au regard de la situation vécue, qui entraîne des symptômes psychiques et physiques.
Les exercices de sophrologie vont avoir pour but :
- D’évacuer les tensions, le stress, les angoisses en déplaçant tout le négatif loin de soi.
- Ramener le calme intérieur par des techniques de respiration.
- Refuser que la panique, l’angoisse revienne, à nouveau, dans son corps, en cet instant de « redescente » émotionnelle, par des stimulations corporelles associées à des mots clés prononcés mentalement.
- Reprendre confiance en ses capacités à surmonter et dépasser ses peurs par les techniques d’ancrage appropriées.
- Réorienter sa pensée positivement par des visualisations mentales pour se sentir mieux dans son corps, dans sa tête et reprendre confiance dans son environnement.
L'efficacité de la Sophrologie Caycédienne scientifiquement prouvée :
https://sofrocay.com/wp-content/uploads/document.pdf
L'hypnose, quant à elle, soulage les personnes anxieuses en permettant au patient d’établir une meilleure relation avec son corps et d'accéder à des mécanismes non conscients.
L’hypnose donne la possibilité de pointer les causes de l’angoisse. Elle fait apparaître le contexte dans lequel l’anxiété se développe et permet d’en modifier la perception.
Le patient prend conscience de son angoisse et apprend à reconnaître les circonstances déclenchantes. Il pourra donc les éviter dans un premier temps, puis ensuite reprendre confiance en ses capacités à les surmonter. Il apprend également à remplacer ses pensées négatives par des émotions positives.
L'apprentissage des techniques de l'autohypnose aide, de plus, à dissiper les manifestations physiques de l'angoisse en ralentissant son rythme cardiaque ou en pratiquant des respirations lentes et amples. Cette approche permet une véritable “désensibilisation” à l'angoisse, en supprimant la majeure partie des symptômes.