Chez l’enfant en général, et plus particulièrement chez celui qui présente des troubles des apprentissages, la sophrologie peut constituer un complément à d’autres prises en charge thérapeutiques (soins psychologiques) ou rééducatives (en psychomotricité, en orthophonie…), sans se substituer à eux.
Cet accompagnement sophrologique permet de prendre en compte toutes les dimensions de son être, que ce soit au niveau du corps, du psychisme ou des émotions.
Pour une efficacité optimale, il est nécessaire que l’enfant adhère à ce qui lui est proposé lors des séances, qu’il refasse ce qui est travaillé avec la sophrologue et qu’il en tire un avantage.
Ces troubles touchent de nombreux enfants d’âge scolaire : entre 6 à 8% d’entre eux.
Généralement, ces troubles cognitifs résultent de dysfonctionnement au niveau cérébral (même parfois minime et discret), initialement liés au développement in utero ou pendant la toute petite enfance.
Ces troubles cognitifs sont des troubles neuro-développementaux et sont réunis sous l’appellation troubles « DYS » qui regroupe :
Il est important d’avoir un dépistage et une prise en charge précoce pluridisciplinaire. La sophrologie peut trouver une place de choix dans l’accompagnement des enfants « DYS ».
Le Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité (TDA/H) associe difficultés d’attention, hyperactivité et impulsivité.
Ce trouble concerne 3 à 9% des enfants, surtout des garçons.
Il est clairement établi que le TDA/H a des causes neurologiques. Ce ne sont pas des enfants capricieux et ce n'est pas un problème d'éducation de la part des parents. Un diagnostic est bien sûr nécessaire, réalisé par le corps médical, pour identifier que votre enfant à bien ce trouble.
Les différentes recherches et études menées par les scientifiques devraient nous inciter à un peu plus de compassion et compréhension envers les personnes atteintes du TDA/H.
"Il est dû à une perturbation des lobes frontaux et préfrontaux. Plus précisément, il semble que les lobes frontaux ne soient pas adéquatement stimulés par un neurotransmetteur appelé noradrénaline. Par conséquent, ils ne transmettent pas suffisamment d'une autre substance chimique, la dopamine, pour inhiber correctement d'autres activités cérébrales". "Les scientifiques soupçonnent notamment une anomalie du gène qui code pour le récepteur dopaminergique D4". "Certains enfants atteints du TDA/H ont des "absences". S'agit-il dans leur cas d'un trouble convulsif ou d'une manifestation du TDA/H ? [...] La distinction est parfois difficile à faire, même avec l'aide d'un électroencéphalogramme". (Extraits du livre "Les enfants atteints de troubles multiples", guide pour professionnels, enseignants et parents de Dr Martin L. Kutscher, Robert R.Wolff et Tony Attwood.
J’accompagne dans le respect de la limite de mes compétences, avec bien entendu l’aval des médecins, si nécessaire, et en travaillant en partenariat.